Compétence 8
Intégrer les technologies de l’information et des communications aux fins de préparation et de pilotage d’activités d’enseignement apprentissage, de gestion de l’enseignement et de développement professionnel.
En général, l’utilisation des technologies n’est pas quelque chose de très difficile pour moi, car j’apprends rapidement à les utiliser. Toutefois, la compétence 8 est une compétence que je souhaite développer davantage, car je considère que je pourrais l’intégrer plus fréquemment à mon enseignement. Lors de ma dernière année d’université, grâce au cours « Application des technologies de l’information et de la communication en enseignement », j’ai eu la chance d’apprendre de nombreuses informations en lien avec la technologie. Ce cours m’a aidée à voir qu’il existait une multitude de ressources accessibles aux enseignants et aux élèves. Notamment, nous avons exploré plus amplement l’outil technologique Notebook. Puisque dans les écoles primaires il s’agit d’un logiciel auquel les enseignants ont accès, je trouve qu’il était très pertinent d’en apprendre davantage sur son utilisation. Cependant, lors de mes stages, mes enseignantes associées m’ont mentionné ne pas être très douées avec les divers outils technologiques. Je n’ai donc pas poussé très loin mon utilisation des technologies. Toutefois, lorsque j’enseigne en grand groupe, je trouve qu’il est très pertinent d’utiliser le TBI afin de rendre mon enseignement plus concret après des élèves. Comme objectif, lorsque je serai réellement sur le marché du travail, j’aimerais inclure de manière plus quotidienne l’utilisation des technologies en classe. De plus, il serait de même très intéressant de présenter aux élèves des ressources technologiques qu’eux-mêmes peuvent utiliser en classe ou à la maison. Par exemple, je pourrais mettre à mon horaire une ou deux périodes au laboratoire d’informatique chaque mois. De plus, lors d’ateliers rotatifs, je pourrais inclure un atelier avec un ordinateur portable ou l’utilisation du TBI.
Compétence 7
Adapter ses interventions aux besoins et aux caractéristiques des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, d’adaptation ou un handicap.
Puisque notre formation universitaire offre peu de cours portant sur les besoins particuliers des élèves présentant des difficultés d’apprentissage, d’adaptation ou un handicap, je considère que je ne maîtrise pas pleinement cette compétence. Cependant, au cours de mes quatre stages et des nombreuses suppléances, j’estime avoir tout de même des acquis dans cette compétence. Par exemple, lorsque je planifie une activité, je suis en mesure d’anticiper les éléments qui pourraient poser un problème pour certains élèves. De ce fait, je peux immédiatement contrer ce problème en adaptant mon activité.
Afin de développer davantage cette compétence qui touche de plus en plus la réalité des classes dites régulières au Québec, j’ai ciblé quelques objectifs. Entre autres, il est très important de communiquer avec les professionnels qui travaillent avec l’enfant. De ce fait, les interventions seront dans la même lignée et offriront un meilleur soutien à l’élève. De plus, en cas de doute ou de questionnement, il est primordial de ne pas hésiter à demander l’aide de ces professionnels. Aussi, mes enseignantes associées m’ont mentionné qu’il était grandement conseillé de prendre fréquemment des notes sur les faits observables des élèves. De cette manière, si nous avons à communiquer avec les parents, la direction ou autres intervenants, il s’agira de faits et d’exemples tangibles. Comme dernier objectif, je trouve qu’il peut être intéressant et bénéfique d’assister à des formations en lien avec des problématiques fréquentes chez les élèves du primaire.
Compétence 11
S’engager dans une démarche individuelle et collective de développement professionnel.
En général, je considère que je maîtrise relativement bien cette compétence, toutefois, il y a des éléments qui resteraient à être bonifiés. Une de mes grandes forces est d’être capable de porter un jugement critique sur les actions que je pose au quotidien. Lors de mes stages, mes enseignantes associées m’ont mentionné qu’il s’agissait d’une grande force chez moi. De plus, j’utilise de nombreuses ressources pédagogiques qui peuvent m’aider dans mon enseignement. Par exemple, j’aime me tenir à jour sur les nouveautés en éducation. Je cherche beaucoup à trouver des ressources qui motiveront et aideront les élèves dans leurs apprentissages. Dans un article déposé dans la section de la compétence 11, j’explique qu’il est intéressant que les communautés enseignantes se partagent de plus en plus de documents et de conseils sur les réseaux sociaux. Toutefois, j’aimerais m’informer davantage par le biais d’articles, de livres et de congrès portant sur l’éducation. Durant mes quatre années de formation, j’ai rempli les exigences concernant les réflexions sur ma démarche individuelle et collective de développement professionnel. Cependant, je crois qu’il me sera peut-être plus ardu de continuer dans la même lignée lorsque je serai réellement sur le marché du travail. Comme objectif, j’aimerais assister à des formations et possiblement assister à un congrès. Comme dernier objectif, j’aimerais grandement trouver le temps de lire des livres sur l’éducation. Je pense entre autres aux nombreuses recommandations du psychopédagogue Richard Robillard.
Compétence 13
S’approprier la réalité pluriethnique de la société québécoise et de l’école montréalaise, se sentir réellement concerné dans ses actions pédagogiques, développer les compétences de l’éducation interculturelle.
Puisque mes trois premiers stages et emplois étaient sur la Rive-Sud de Montréal, plus précisément à Saint-Constant et à La Prairie, je n’ai pas eu beaucoup de pluriethnicité dans mes classes. Au début de ma formation, j’avais du mal à comprendre comment je pouvais réellement m’approprier la réalité pluriethnique de la société québécoise, alors que dans mes classes, il y avait peu de diversité culturelle. Cependant, au fil du temps, j’ai su développer ma compréhension sur les enjeux liés à ce sujet. J’avais donc de meilleures connaissances sur les types d’actions pédagogiques à poser. Voici ce que j’ai écrit dans l’article « Il faut oser », déposé dans la compétence 13. « De plus en plus, dans les écoles du Québec, il y a une grande diversité culturelle. Lors de mes premières expériences en tant que stagiaire et suppléante, je n’étais pas toujours à l’aise d’aborder des sujets concernant cette diversité. Toutefois, au fil du temps, j’ai appris que la diversité dans les classes était très enrichissante pour les élèves et pour moi. Lors de mon dernier stage, je trouve qu’il serait intéressant de créer un projet qui touche les différentes cultures dans la classe et dans l’école. » Mon quatrième stage s’est déroulé à l’école Jean-Leman située à Candiac, sur la Rive-Sud de Montréal. Dans ma classe, 10 élèves n’avaient pas le français comme langue maternelle et 4 élèves étaient au Québec depuis seulement 2 ans. Il s’agissait alors d’une très bonne opportunité pour me familiariser avec la pluriethnicité de la société québécoise. Dans mon école de stage, le thème était les 7 merveilles du monde. J’en ai profité pour créer des petites capsules informatives sur ces merveilles et sur les pays dans lesquelles elles se trouvent. Plusieurs élèves de ma classe ont eu la chance de visiter ces pays, les discussions en classe étaient donc très riches en informations. De plus, la maman d’un élève est venue en classe afin de parler du Christ Rédempteur, toutefois, celle-ci n’avait pas l’habitude de parler en français. Cela a réellement donné un exemple de courage et de détermination aux élèves qui n’ont pas le français comme langue maternelle.
Malgré mon amélioration dans cette compétence, je considère que je manque tout de même d’expérience pour pleinement la maitriser. C’est pourquoi mon objectif pour les prochaines années sera de continuer de m’intéresser et d’apprendre des connaissances sur les autres cultures. Pour y parvenir, je trouve qu’il est très enrichissant d’inviter les parents en classe afin d’en apprendre davantage sur leur pays d’origine et sur leur culture.