L'éducation sexuelle : une nécessité à notre société

Suite à la lecture de l’article Projet pilote d’éducation sexuelle : des contenus pour chaque âge?, de Jocelyne Richer publiée dans La Presse [1], j’ai eu à me questionner sur la place qu’aurait une éducation sexuelle dans les écoles du primaire. Je suis consciente que pour certains parents, savoir que leurs enfants parleront de sexualité à l’école peut engendrer beaucoup de questionnements et parfois même des inquiétudes. Cependant, je suis d’avis qu’il s’agit d’un enseignement primordial dans les écoles primaires.

Tout d’abord, nous sommes dans une société ou l’accès à Internet est très facile, et ce, même pour les jeunes enfants. Je trouve qu’il serait préférable pour ceux-ci d’entendre graduellement parler de sexualité par un enseignant qualifié plutôt que par des sources non vérifiées. De plus, pour les parents qui sont inquiets à savoir jusqu’où iront les informations mises à la disposition de leurs enfants, voici un extrait fourni par l’article de La Presse. « Les enfants du primaire ne recevront pas d’apprentissages sur la fellation », a soutenu Pascal Ouellet, porte-parole du ministère de l’Éducation. » C’est donc important de comprendre que le projet d’éducation sexuelle n’est pas d’inciter les élèves à connaître les pratiques sexuelles dites « adultes », mais préférablement, de les conscientiser. Beaucoup d’enfants sont très peu sensibilisés par les changements physiques causés par la puberté, des sentiments engendrés par les relations amoureuses ou par les agressions sexuelles. Le fait d’être au courant de tous ces facteurs pourrait aider plusieurs jeunes à faire face à diverses situations sexuelles ou amoureuses.

Enfin, l’éducation sexuelle dès la maternelle, pourrait aider la communication parfois manquante entre le parent et l’enfant de même que certains problèmes, tels que les maladies transmises sexuellement et les grossesses non désirées. Certains trouveront que cette éducation n’est pas nécessaire au primaire et qu’elle a davantage sa place au secondaire. Toutefois, je suis d’avis que la « matière » enseignée peut être adaptée à leur réalité et qu’il est préférable pour notre société de conscientiser le plus tôt possible les élèves plutôt que d’attendre qu’il soit trop tard.